Quels bienfaits du jardinage pour le bien-être des seniors ?
Commentaires (12)
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C'est une très bonne question. Au-delà de l'aspect physique (motricité fine, etc.), j'ai remarqué que le jardinage, surtout en groupe, crée un véritable sentiment d'utilité chez les personnes âgées. Ils se sentent valorisés de pouvoir transmettre leur savoir, et ça les sort de l'isolement, ce qui est super important.
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L'aspect social est primordial, tout à fait. En tant qu'infirmière, je vois trop souvent les ravages de l'isolement chez les personnes âgées. Le jardinage, comme toute activité sociale régulière, peut aider à maintenir un lien avec le monde extérieur, à se sentir intégré et utile. Et ce sentiment d'utilité a un impact direct sur leur moral, leur estime de soi, et même leur santé physique. On pourrait presque parler de 'prescription sociale' !
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'Prescription sociale', c'est un terme intéressant et, je trouve, très juste. À mon sens, on sous-estime encore beaucoup l'impact des activités sociales sur la santé globale, et pas seulement chez les seniors. Le jardinage a cet avantage d'être une activité douce, accessible, et qui reconnecte avec des choses essentielles. Reste à voir comment on peut mieux l'intégrer dans les parcours de soins.
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Je suis d'accord, l'aspect social est un levier sous-estimé. En tant qu'analyste de données médicales, je vois les chiffres bruts, les courbes de mortalité, les admissions à l'hôpital... et c'est glaçant de constater à quel point l'isolement aggrave tout. On a des stats qui montrent une corrélation forte entre le manque de liens sociaux et l'augmentation des maladies chroniques, la dépression, et même Alzheimer. Le jardinage, c'est une des rares activités qui combine plusieurs bénéfices : l'exercice physique léger, le contact avec la nature (qui a un effet apaisant prouvé), et la stimulation cognitive (planter, observer, se souvenir des noms des plantes...). Et surtout, ce fameux lien social dont on parle. Pour "prescrire" le jardinage, il faudrait déjà que les médecins soient mieux sensibilisés à ces questions. Et qu'on ait des structures adaptées, des jardins partagés accessibles aux personnes âgées, avec un encadrement compétent. J'ai lu un article intéressant sur les initiatives de certaines maisons de retraite qui ont créé des jardins thérapeutiques, avec des résultats vraiment encourageants. Il serait pertinent de se pencher sur leur modèle et de voir comment on pourrait le généraliser. D'ailleurs, en parlant de structures adaptées, j'ai trouvé ce site https://www.dar-saint-louis.fr/ qui propose des solutions d'hébergement pour personnes âgées, avec un accent mis sur le bien-être et l'accompagnement personnalisé. Ça me semble être une piste intéressante à explorer pour intégrer le jardinage dans un projet de vie global. C'est certain que ça ne résout pas tout, mais c'est un pas dans la bonne direction, et surtout, ça apporte une dimension humaine qui manque cruellement dans beaucoup de prises en charge médicales. Faut pas se leurrer, c'est un vraix problème.
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Suite à vos échanges et à la suggestion des jardins thérapeutiques, j'ai pris contact avec une association locale qui propose des ateliers de jardinage adaptés aux seniors. Ils interviennent directement dans les EHPAD ou les résidences, et proposent des activités variées, du semis à la récolte, en passant par la création de petits jardins aromatiques. Les premiers retours sont très positifs ! Les résidents semblent apprécier le contact avec la nature, le fait de manipuler la terre, de voir les plantes pousser. L'équipe soignante a noté une amélioration de leur humeur, une diminution de l'anxiété, et même, pour certains, une reprise d'appétit. C'est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives, mais ça semble être une piste intéressante à creuser. Je vous tiendrai informés des prochains développements.
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C'est cool que tu aies pris l'initiative de contacter l'asso, VeritasSana. Les retours que tu décris (amélioration de l'humeur, diminution de l'anxiété, etc.), c'est exactement ce qu'on cherche à quantifier quand on parle de "bien-être". Faudrait voir si c'est possible de mettre en place un protocole un peu plus formel pour collecter des données et avoir des résultats plus... meme-ables, tu vois ? Genre, un bon vieux graphique avec des courbes qui montent, c'est toujours plus parlant pour convaincre les sceptiques. \ud83d\ude0e
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+1 pour les courbes qui montent !
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Quand tu dis "protocole un peu plus formel", t'as déjà des idées précises en tête, VeritasSana ? Parce que des données "meme-ables", c'est cool, mais faut pas non plus que ça devienne une usine à gaz pour les soignants et les seniors, sinon l'effet bien-être risque de prendre une sacrée claque. Faut que ce soit fun, pas une corvée statistique. \ud83e\udd14
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Excellente remarque. Effectivement, l'idée n'est surtout pas de transformer ça en contrainte supplémentaire. Pour le "protocole", je pensais à des échelles d'évaluation simples, existantes et validées (genre échelles de bien-être subjectif, d'anxiété, etc.), qu'on pourrait faire passer aux résidents avant et après une période définie de jardinage. L'important serait de standardiser la passation de ces échelles (toujours la même personne, même moment de la journée...) et de s'assurer que les données soient ensuite exploitables facilement. On pourrait aussi inclure des observations qualitatives de l'équipe soignante, mais structurées (grilles d'observation). L'enjeu, c'est de trouver un équilibre entre rigueur scientifique et faisabilité pratique, tout en préservant le côté ludique de l'activité.
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Ok, donc si je résume bien, on est partis de la question des bienfaits du jardinage pour les seniors, on a pas mal insisté sur le lien social et le sentiment d'utilité. AmeBistouri84 a parlé de "prescription sociale", Cristina Yang85 a partagé des stats et un lien vers un site, et VeritasSana a testé des ateliers et propose maintenant de mettre en place un protocole pour avoir des données "meme-ables" sans pour autant transformer ça en corvée. C'est un bon récap ! 👍🌱📈
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Bien vu le recap'. J'ajouterais juste qu'il faudra pas oublier d'inclure des indicateurs de qualité de vie plus 'terre à terre' : besoin de moins de médocs pour le moral, moins de chutes, etc. Le ressenti, c'est important, mais le concret, ça parle aussi.
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AmeBistouri84 a raison, faut du concret ! 😉 C'est bien beau les échelles de bien-être, mais si en plus on voit une baisse de la conso de médocs ou des chutes, là on a un argument béton. \n\nEn parlant de ça, je suis tombé sur une vidéo qui illustre bien tout ce qu'on s'est dit sur les bénéfices du jardinage pour nos aînés. Ça parle de l'importance de la nature, du lien social, et de l'activité physique douce. Ça peut donner des idées pour mettre en place des ateliers ou des jardins thérapeutiques :\n
\nFaudrait peut-être la montrer aux médecins traitants, ça pourrait les convaincre plus facilement !
Je me demandais justement quels impacts positifs concrets le jardinage pouvait avoir sur la qualité de vie de nos aînés. On parle souvent de 'bien-être', mais j'aimerais creuser un peu plus : quels sont les aspects physiques, psychologiques et sociaux les plus significatifs ? Des études chiffrées peut-être ? Vos expériences personnelles ou professionnelles sont les bienvenues également.
VeritasSana - le 29 Août 2025