Est-ce qu'il y a une nuance entre étaler ses repas tout au long de la journée et tout engloutir d'un coup ?
C'est une excellente question. J'ai justement vu une vidéo qui aborde ce sujet des virus et du confinement, et plus précisément l'impact sur nos habitudes alimentaires. Elle pourrait apporter un éclairage intéressant :
En gros, l'idée c'est que le corps a besoin de temps pour digérer et assimiler correctement, donc espacer les repas pourrait être bénéfique pour certains, mais chacun est différent, bien sûr.
Chronobiologie... tiens, ça me rappelle un escape game sur le thème du voyage dans le temps que j'avais fait ! Bref. Revenons à nos moutons. L'assimilation des nutriments est un processus complexe qui dépend de beaucoup de facteurs. Le timing est un élément à considérer, mais il ne faut pas négliger la composition des repas et l'état de notre microbiote.
Oui, Cristina, bien sûr, je suis d'accord que c'est multifactoriel. 👍 Ce que je voulais savoir, c'est si, *toutes choses égales par ailleurs* (même repas, même personne, même microbiote 😉), l'étalement dans le temps avait un impact mesurable. Genre, est-ce que le corps *préfère* avoir une petite dose régulière ou un gros "pique" occasionnel ? 🤔 C'est vraiment cette question de la cinétique d'absorption qui me taraude. J'imagine que ça doit dépendre des nutriments aussi, non ? 🤷♂️
Mysterio, votre question est très pertinente et rejoint des interrogations que je rencontre fréquemment dans ma pratique. L'idée d'isoler le facteur "répartition des repas" est intéressante pour essayer de comprendre l'impact direct. Si l'on se base sur les données dont on dispose, il semble que le rythme des repas joue un rôle non négligeable. Attendre trop longtemps entre les prises alimentaires peut inciter l'organisme à stocker davantage sous forme de graisses, ce qui est contre-productif si l'on cherche à maintenir un poids stable. D'ailleurs, l'instabilité pondérale associée à seulement deux repas par jour, comme le soulignent les études, favorise malheureusement la prise de poids chez un nombre significatif de personnes. Il faut considérer que le volume des aliments ingérés, indépendamment de l'apport énergétique strict, peut influencer la satiété. Les protéines, par exemple, ont un effet satiétogène plus important que les glucides ou les lipides. Ainsi, un repas riche en protéines aura tendance à calmer la faim plus durablement. La taille des bouchées est également un paramètre à ne pas négliger, car elle peut moduler la sensation de faim. Manger lentement et prendre de petites bouchées permettrait d'atteindre plus rapidement la satiété et ainsi de limiter les quantités ingérées. En définitive, il n'existe pas de "repas parfait" universel. L'essentiel est d'équilibrer son alimentation sur l'ensemble de la journée, voire de la semaine. Pour les personnes âgées, il est particulièrement important d'assurer un apport régulier de nutriments afin de prévenir la dénutrition. Tout ceci souligne combien l'individualisation est clef. Chaque organisme réagit différemment, et il est primordial d'écouter les signaux de son corps pour adapter son alimentation en conséquence. Il faut encourager chacun à trouver son propre rythme et ses propres repères alimentaires. Et surtout, restons positifs !
GreyAnatomyPositif19, votre réponse est très complète, mais je me demande si on ne s'éloigne pas un peu de la question initiale de Mysterio. Parler de l'impact sur les personnes âgées, c'est important, mais est-ce vraiment le sujet ici ? On dirait qu'on part un peu dans tous les sens, alors que Mysterio voulait isoler un facteur précis.
Cristina a raison, recentrons. Mysterio, si on prend ton "toutes choses égales par ailleurs", je pense qu'il faut aussi considérer la nature des nutriments. Par exemple, pour les protéines, fractionner l'apport peut être plus efficace pour la synthèse protéique musculaire. Y a pas mal d'études là-dessus chez les sportifs. Pour les glucides, un apport groupé peut entraîner une plus forte réponse insulinique, ce qui peut être utile dans certains cas (après l'effort, par exemple) mais moins dans d'autres (si on cherche à éviter les pics de glycémie).
Je me demandais, niveau digestion et assimilation des nutriments, si notre corps réagit différemment selon la façon dont on espace nos prises alimentaires. Par exemple, est-ce qu'un apport constant, même faible, est mieux qu'un gros repas unique ? Ou est-ce que c'est juste une question de confort et de gestion de la faim ? Je suis curieux d'avoir des avis éclairés, pas des "il faut manger 5 fruits et légumes par jour".
Mysterio - le 30 Mai 2025